Orci varius natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus.
Musiques renaissante et baroque
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Comment la musique instrumentale s’est-elle constituée au XVIu003csupu003eeu003c/supu003e siècle à partir de la musique vocale ? – Christine Ballman
Le répertoire du moyen âge est essentiellement vocal, ce qui n’excluait pas la participation d’instruments dans son interprétation. Le XVIe siècle voit à la fois l’éclosion de l’imprimerie, d’une culture bourgeoise et de la musique spécifiquement instrumentale pour un instrument bien précis. Comment ce répertoire naît-il, quel lien privilégié entretient-il avec la musique vocale ? Cette conférence fait entendre des pièces vocales et montre, interprétation musicale à l’appui (luth), comment elles se transforment en devenant instrumentales. Un passionnant chemin vers l’autonomie de l’instrument.
Durée de la séance : adaptable en fonction du public.
Cette conférence s’adresse plutôt aux adolescents et aux adultes.
Comprendre la polyphonie modale aujourd’hui – Anne-Emmanuelle Ceulemans
La modalité dans la polyphonie du XVIe siècle intrigue et fascine. Que représentent les modes face au contrepoint? Comment comprendre et analyser un répertoire qui n’est pas encore tonal, mais qui, à certains égards, annonce déjà la tonalité harmonique ? Comment éviter les pièges d’une approche anachronique sans tomber dans un historicisme stérile ? Le but de cette conférence est de répondre – fût-ce en partie – à ces questions à la fois passionnantes et complexes.
Durée de la séance : entre 1h et 2h.
Cette conférence est destinée aux étudiants à partir de la quatrième année de formation musicale. Idéalement, elle s’adresse à des étudiants ayant des notions (élémentaires) d’harmonie tonale. En fonction du niveau des participants, elle est accompagnée d’auditions, d’analyses et/ou de lectures de textes théoriques.
La fugue, c’est quoi ? – Jean-Marie Rens
La fugue est-elle une forme ou un genre ? Cette question a souvent été posée. Ce qui est certain, c’est que le déploiement temporel d’une fugue est tributaire de plusieurs paramètres : la qualité du sujet, le parcours tonal, la dimension rhétorique, le pathos des tonalités, etc. Et le prélude qui la précède, comme dans le Clavier bien tempéré, a-t-il des liens avec la fugue ? L’oeuvre de Bach sera au centre du propos. La conférence tentera déclairer l’écriture contrapuntique qui, lorsque l’analyse en démonte les mécanismes, agit de manière importante sur l’interprétation.
Durée de la séance : 1h30.
Cette conférence est destinée aux étudiants des académies de musique à partir des degrés de qualification et de transition ainsi qu’aux étudiants de l’enseignement artistique supérieur.
Matériel nécessaire : un piano, un projecteur, un écran et une chaîne hi-fi.
Musiques classique et romantique
Le « système tonal », c’est quoi ? – Jean-Marie Rens
Cette conférence a pour ambition de montrer comment le système fonctionne, mais aussi d’expliciter son incidence sur l’organisation des formes musicales. Se construisant progressivement à la fin de la Renaissance et au Baroque naissant, trouvant son apogée avec le style classique et rendant l’âme (dans le domaine de la musique dite « sérieuse ») avec Schoenberg, le système tonal fonctionne de manière extrêmement codifiée. C’est en particulier à partir de l’enchaînement des accords et de la hiérarchie de ceux-ci que la musique de Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Schumann, Mahler, etc. est proprement tonale. Mais comme tout système, celui de la musique tonale connaît des exceptions. Exceptions qui peuvent finir par le mettre en péril comme chez Wagner ou encore Schoenberg. C’est donc de la genèse du système à sa dissolution qu’il sera question. Cette conférence s’accompagne de nombreux extraits d’oeuvres allant de Tallis à Mahler et Schoenberg.
Durée de la séance : 2h.
Cette conférence est destinée aux étudiants des académies de musique à partir des degrés de qualification.
Matériel nécessaire : un piano, un projecteur, un écran et une chaîne hi-fi.
« Sonate, que me veux-tu ? ». La forme sonate, une manière de penser la musique – Jean-Marie Rens
« Forme sonate, que me veux-tu ? » Cette célèbre phrase de Fontenelle reprise par Rousseau constituera la porte d’entrée lors de cette conférence qui tentera de montrer en quoi cette forme musicale est une véritablement manière de penser la musique.
Aborder la forme sonate en deux heures peut paraître, à la lumière des différents ouvrages qui lui ont été consacrés, et en particulier celui de Charles Rosen, Formes sonate, une gageure quelque peu prétentieuse.
Mais qu’on se rassure tout de suite, le propos sera ici d’en dégager les fondements tels qu’ils apparaissent aux XVIIIe et XIXe siècles et non d’en retracer la genèse et les développements multiples comme le fait admirablement Charles Rosen.
La seule ambition sera de faire comprendre et surtout entendre le mieux possible cette forme archétypale de la musique tonale et de bien en saisir les innombrables manifestations.
C’est donc bien de la forme interne d’une pièce qu’il sera question (ce qu’on appelle communément un « Allegro de sonate ») et non de la Sonate en 3 ou 4 mouvements comme on la rencontre de la période baroque à Pierre Boulez.
Durée de la séance : 1h30.
Cette conférence est destinée aux étudiants des académies de musique à partir des degrés de qualification et de transition ainsi qu’aux étudiants de l’enseignement artistique supérieur.
Matériel nécessaire : un piano, un projecteur, un écran et une chaîne hi-fi.
Autour de la Sonate pour piano op. 28 de Beethoven – Jean-Marie Rens
La sonate op. 28, baptisée « Pastorale » par Cranz, l’éditeur de Beethoven, a des particularités qui méritent d’être observervées attentivement. Jean-Marie Rens propose d’aller à la rencontre de cette oeuvre au travers de quelques interrogations.
Comment la grande forme est-elle agencée et pourquoi (mais aussi comment) Beethoven y utilise-t-il la proportion divine ?
Comment dans cette sonate « Pastorale » le maître viennois conjugue-t-il une certaine sérénité, liée en partie au caractère de cette sonate, avec les audaces harmoniques et tonales qu’on lui connaît ?
Comment agit l’accentuation sur notre écoute et quel est son rôle sur le plan du discours ?
Ces quelques questions sont au centre de ce concert commenté qui propose, au travers de cette Sonate pastorale, mais aussi d’extraits d’autres oeuvres de Beethoven, Mozart et Haydn, de (re)découvrir le langage du maître viennois.
Durée de la séance : 1h30.
Cette conférence est destinée aux étudiants des académies de musique à partir des degrés de qualification et transition ainsi qu’aux étudiants de l’enseignement artistique supérieur des 1ères années.
Matériel nécessaire : un piano, un projecteur, un écran et une chaîne hi-fi.